Un article sur « 101 ans, mémé part en vadrouille », de Fiona Lauriol est paru dans le @journalsudouest. Elle y évoque sa formidable aventure aux côtés de sa grand-mère centenaire ainsi que son tour de France pour mobiliser le public contre l’isolement des personnes âgées. Son livre est disponible en librairies et sur les plateformes en ligne. Édité chez @blacklephant.editions. Elle lutte contre la mort sociale des seniors Fiona Lauriol, de passage en ville, a beaucoup à raconter : en 2018, elle est partie en road-trip en Europe avec sa grand-mère de 101 ans On part en caravane, mémé? Nombreux sont ceux qui n’auraient pas tenté l’expérience. Fiona Lauriol et sa grand-mère Dominique l’ont fait. En 2018, à101ans, Dominique est retirée par sa petite fille du centre où elle vit. Les médecins sont unanimes, il lui reste une semaine à vivre. Refusant cette fatalité, Fiona lui propose de prendre la route en mode road-trip intergénérationnel. Espagne, Italie, elles ont bourlingué comme des ados en quête d’amusement. La mort de sa grand-mère à 103ans, en juin 2020, dresse un constat simple: les médecins avaient tort. À travers son livre «101ans, mémé part en vadrouille», Fiona Lauriol s’engage dans la lutte contre la mort sociale. «En France, on recensait 300000personnes en mort sociale en 2017 contre 500000 en 2021», confesse l’autrice de 40 ans, de passage en ce moment à La Rochelle. En quelque temps, Fiona a réussi à redonner le goût de la vie à sa grand-mère, la faire sortir, voyager et la réintégrer dans une société qui écarte de plus en plus ses aînés. Fiona est intransigeante: «il faut les sortir de leur zone de confort, les aider pour qu’ils voient ailleurs et continuent de s’émerveiller. Quand on les place en Ehpad, ils ne peuvent en sortir que les pieds devant, ils n’ont plus de perspectives. Ils se laissent dépérir.» Son expérience a ému la communauté française et, depuis, de nombreuses personnes ont témoigné. «On m’apprend parfois qu’une personne a été retrouvée dans son logement, morte depuis des semaines, parce que plus personne ne la côtoie, on les exclut car on pense qu’ils ont déjà vécu. Toute notre vie on est bercé par des conseils, à l’école, au travail. Lorsqu’on prend sa retraite, on n’est pas juste grabataire à attendre la fin, les personnes âgées peuvent encore nous apporter.» Fiona a fait vivre son premier concert à Dominique à l’âge de 102ans. Elles ont visité des mines d’or qui n’ont pas laissé indifférents les yeux d’une femme d’origine miséreuse: «j’ai vu de l’or», s’est exclamée Dominique. Imaginez sa surprise quand elle a pu visiter la Géode de Pilar de Jaravia en Espagne, en réalité virtuelle. Apeurée, elle a lâché: «où es-tu, Fiona? Je sens ta main mais je ne te vois pas.» À cœur vaillant, rien d’impossible. Les parents de Fiona, Thierry et Fosca, l’accompagnent au quotidien. Leur but principal est de porter cette thématique dans le pays. En camping-car, on ne déroge pas à la règle, ils sillonnent l’Hexagone pour interpeller les élus et sensibiliser le grand public. «Je me suis déplacé dans des Ehpad et des lycées pour raconter mon histoire et je me suis rendu compte que les personnes âgées étaient ravies de m’écouter mais aussi de partager leurs histoires, ils sentent qu’on s’intéresse, parlent et ne s’arrêtent plus.» Fiona et ses parents souhaitent impérativement réinstaurer un dialogue avec les personnes âgées dans le but de le recentrer dans notre société où ils peuvent encore apprendre et participer. In fine, ce combat s’élargira aussi au spectre des plus jeunes. La mort sociale n’est pas réservée aux seniors. « Il faut les sortir de leur zone de confort, les aider pour qu’ils continuent de s’émerveiller» Alexis Cadard Sud Ouest : le 16/06/2022
Catégorie : Presse
Le livre, « Brèves d’Ehpad », de Caroline Gros « rend hommage aux soignants » « Brèves d’Ehpad », écrit par Caroline Gros et illustré par Anna Le Vigouroux, a été publié aux éditions Blackléphant, d’Auray (Morbihan), le 9 juin 2022. Il a reçu un bon accueil du public. Caroline Gros est une “touche à tout” comme elle aime à se qualifier. Après être passée par une école de cinéma dans sa jeunesse, elle a été professeure de sport pour tous et de karaté. “Je suis entrée dans le milieu des personnes âgées en donnant des cours de sport adapté.” Elle a ensuite exercé dix ans en Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) à Pontivy, Loudéac et Quimperlé, en tant qu’animatrice. “J’ai réalisé quelques petits films avec les résidents. Au fil des jours, j’ai fait un collectage d’anecdotes et de bonnes répliques des personnes âgées mais aussi de leurs petits enfants et quelques-unes de mes grands-parents. J’ai décidé de les publier”, raconte l’auteure qui a repéré les éditions Blackléphant sur France 3. Un script drôle Et c’est là aussi qu’elle a rencontré Anna Le Vigouroux, graphiste illustratrice à Vannes qui travaille déjà pour l’agence de communication et le studio de production Goodman et Compagnie où est intégrée la maison d’édition d’Auray (Morbihan), Blacklephant. “J’ai bien rigolé avec le script. Cela a été un challenge pour moi car ce n’est pas mon type d’illustration. J’ai réalisé la couverture et illustré une dizaine d’anecdotes en faisant des dessins plutôt enfantins pour contraster avec les personnes âgées. Et, après la période de Covid, j’avais besoin de travailler sur un thème léger”, indique Anna Le Vigouroux. Valoriser les personnes âgées D’un petit format pratique, les Brèves d’Ehpad s’adressent à tout âge et se lisent facilement. “C’est addictif”, reconnaît l’illustratrice. “Les résidents parlent d’amour, de bonheur ou de pénuries de nourriture, de la guerre d’Algérie, de grands thèmes de la vie… avec beaucoup de légèreté. Ce livre rend hommage aux soignants et invite à relativiser les soucis quotidiens”, ajoute Sabrina Bakir, responsable éditoriale à Blackléphant. “Je l’ai vraiment fait pour valoriser les personnes âgées et le métier de soignant”, précise Caroline Gros qui, lors de la sortie du livre le 9 juin 2022, a rencontré les résidents de l’Ehpad de Kériolet pour échanger. Après son travail dans les établissements pour personnes âgées, elle s’est reconvertie en conseil en insertion à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et prépare actuellement un master en ingénierie pédagogique multimodale. Elle veut s’orienter vers la réalité virtuelle appliquée aux personnes âgées. À partir de la rentrée : deux publications par mois Brèves d’Ehpad est le sixième ouvrage paru chez la jeune maison d’éditions Blackléphant. Elle prépare pour le 15 septembre 2022, la sortie de New York Apocalypse ou New York comme vous ne l’avez jamais vu, des photos sur la pandémie prises par Marie Le Blé, journaliste originaire de Ploemel, qui vit à New York (États-Unis). « Le 22 septembre 2022, ce sera le tour d’Une vie, le combat d’une jeune mère de famille contre le cancer du col de l’utérus, le journal posthume d’Orianne Conan originaire de Plœmeur », annonce Sabrina Bakir.
Faire un road-trip de 3 ans en camping-car à 100 ans c’est possible : Fiona Lauriol vient le raconter en Haute-Vienne Avec son livre 101 ans Mémé part en Vadrouille, Fiona Lauriol vient à Solignac raconter le road-trip qu’elle a fait avec sa grand-mère centenaire, ce qui a sauvé la vieille dame d’une mort annoncée. L’autrice fait le tour de France pour présenter cette aventure et échanger sur les moyens de lutter contre la mort sociale des personnes âgées. « Quand on m’a dit que ma grand-mère de 100 ans n’avait plus qu’une semaine à vivre, je n’ai pas supporté de la savoir mourir seule. J’ai pris ma voiture et fait 500 kilomètres pour la ramener chez moi à? La Faute-sur-Mer en Vendée », raconte Fiona Lauriol. Cent ans, une perte récente de 15 kilos, un sarcome… Voilà ce qui expliquait l’affirmation venue de la maison de retraite de la Région Parisienne où vivait Dominique Cavanna en 2017. Au lieu de suivre ce conseil d’un médecin : acheter un cercueil « Une fois arrivée chez moi en Vendée, j’ai pris contact avec un généraliste. Il a dit que tout ce que j’avais à faire, c’était d’acheter un cercueil. Il l’a dit devant ma grand-mère?! », se souvient la jeune femme. Heureusement, un infirmier est ensuite venu quotidiennement pour ses soins. « Il m’a appris à les faire, à gérer les médicaments. Je l’ai fait manger. Elle a repris son poids, allait mieux. Mais un jour, je suis entrée dans sa chambre. Elle fixait le mur blanc. C’était si triste. Je me suis dit : c’est tout ce que tu as à proposer à ta grand-mère ce mur blanc à fixer?? ». Alors, Fiona Lauriol lui lance : « je t’emmène faire le tour du monde en camping-car?! » Chose promise, chose due : sillonner le monde En camping-car, soutenue par ses parents Thierry et Fosca Lauriol qui suivent en fourgon, Fiona Lauriol sillonne le sud de la France, l’Espagne et le Portugal avec sa grand-mère de 2017 jusqu’au 29 juin 2019. À cette date, à 103 ans, 3 mois et 3 semaines, Dominique Cavanna a quitté ce monde. « En paix, dans son sommeil », précise sa petite-fille, qui avait fini par la croire immortelle. Après ces « 3 années de folie, à faire en sorte à ce que sa grand-mère puisse croquer la vie jusqu’au bout », Fiona Lauriol agit pour lutter contre l’isolement et la mort sociale des personnes âgées. « Le syndrome du mur blanc, l’ennui, cela les détruit. Comme tout le monde, elles ont besoin d’avoir un but, des perspectives ». Elle lui avait promis, elle l’a fait, écrire un livre pour raconter leur voyage. 101 ans Mémé part en Vadrouille s’est vendu à ce jour à 10.000 exemplaires. Il va être porté à l’écran et sera traduit, notamment en italien. Un tour de France pour créer une communauté Femme de parole, Fiona L’auriol a tenu cette troisième promesse, se rendre dans le village natal de sa grand-mère dans le nord de l’Italie. Là, elle a retrouvé quelques-unes de ses copines d’enfance, âgées 100, 98 et 95 ans. Aujourd’hui, elle s’est donnée un an pour faire un tour de France afin de délivrer son message avec des rencontres et conférences. « Grâce à cela et aux réseaux sociaux, nous voulons créer une communauté qui partage des solutions trouvées pour que les personnes âgées ne soient plus exclues de la vie sociale. Ce peut être les logements associant étudiants et seniors par exemple, ou encore faire venir les aînés dans les crèches. Cela existe déjà. Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons échanger, plus nous pourrons faire entendre notre voix et interpeller nos députés ». Le road-trip n’est pas terminé. Fiona Lauriol, qui avait l’intention dès l’enfance de faire le tour du monde, a encore une promesse à tenir. « Ma grand-mère voulait découvrir tous les pays dont le nom se termine par “ie” comme sa terre d’origine, l’Italie. Alors, la prochaine destination sera la Roumanie », sourit-elle. Des relations transformées Un dernier point interpelle. Avant ce voyage, Fiona Lauriol ainsi que ses parents ne s’entendaient pas avec cette grand-mère au caractère radical de “mama italienne”. « Elle voulait me marier dès mes quinze ans. Elle n’a jamais compris mon indépendance. Quant à ma maman, elle n’a pas supporté le mariage d’amour qu’elle a fait avec mon papa Thierry. Pour elle et selon la tradition italienne, le mariage devait résulter d’un choix de la famille. Lors de ce périple et en 3 ans de vie ensemble, nos relations se sont transformées. Ma mère a retrouvé la sienne. J’ai découvert ma grand-mère et réciproquement, même si elle n’a jamais lâché sur l’idée de me voir mariée », sourit la petite fille, qui aime son célibat.
« Brèves d’Ehpad » : les savoureuses petites phrases de nos aînés compilées par Caroline Gros Après avoir passé une dizaine d’années dans les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), Caroline Gros nous offre « Brèves d’Ehpad », une compilation savoureuse des bons mots de nos aînés. C’est un livre plein de tendresse, mais sans complaisance, que nous propose ici Caroline Gros. Titulaire d’un master en sciences de l’éducation et cinéaste amateur, elle est aujourd’hui consultante en évolution professionnelle. Et si elle a tourné la page de son parcours en Ehpad, elle n’en a pas moins gardé une affection toute particulière pour tous ceux et celles qu’elle a côtoyés durant une dizaine d’années. Humour et franc parler Pour un premier ouvrage, qui en appellera sans doute d’autres, l’auteure, installée dans le sud-Finistère et éditée par Blacklephant Éditions, une maison d’édition alréenne, a voulu proposer cette compilation bourrée d’humour, un rien nostalgique, parfois caustique sur nos anciens et leur franc-parler. Des femmes et des hommes dont elle a précieusement noté chaque bon mot, chaque expression. « J’écris beaucoup pour moi. Pour avoir des idées de scénarios… J’ai eu envie de les faire partager parce qu’ils en disent long sur nos aînés dont beaucoup, malheureusement, ne sont plus là », explique Caroline Gros. “Je ne comprends pas pourquoi les vieux meubles prennent de la valeur et pas nous !Je ne comprends pas pourquoi les vieux meubles prennent de la valeur et pas nous !” À travers cet ouvrage, on retrouve tout l’esprit des brèves de comptoirs, petites phrases lancées à l’emporte-pièce qui retrace des morceaux de vie. Comme celle de René, le jour de ses 100 ans : « Je ne sais pas ce que j‘ai aujourd’hui… Je me sens légèrement fatigué ». Ou d’Alice, 92 ans, sortant de chez le coiffeur : « Aujourd’hui je suis jolie, j’ai une tête de coquelicot ». “Bois Joly, quel drôle de nom pour une maison de retraite, j’aurais plutôt appelé ça Kenavo” Des petites phrases pleines de bon sens comme Éliane, 92 ans : « Je ne comprends pas pourquoi les vieux meubles prennent de la valeur et pas nous, c’est triste quand même ! » ; pragmatiques comme Rolland, 92 ans : « On en a dit des bêtises, il y a des choses qui ne sont pas trop à raconter. Ce n’est pas grave de toute façon, moi, demain matin, je m’en souviendrai plus ! ». Ou logiques comme Yvonne, 96 ans : « Bois Joly, quel drôle de nom pour une maison de retraite, j’aurais plutôt appelé ça Kenavo ou quelque chose du genre ». Drôles, enfin, comme Marie, 103 ans, sur son fauteuil roulant : « Mais viens donc m’aider, je ne trouve pas le levier de vitesse sur ce fichu tracteur ».? De bons conseils On se plonge aussi dans les conseils avisés de nos aînés. Marie, 90 ans : « On n‘apprend rien à l’école. C’est après qu’on apprend » ; Anne-Marie, 96 ans : « J’ai un regret dans la vie, c’est d’avoir fait un mariage de raison et de pas être partie avec mon gentil accordéoniste. Si j’ai un conseil, c’est de suivre son cœur » ; ou Alex, 74 ans : « J’ai eu des médailles mais je ne suis pas fier que ce soit pour faits de guerre et non pour une cause humanitaire, sans le bruit des armes ». Cette bulle de bonne humeur nous livre un regard différent sur la vieillesse, loin de la tristesse, entre éclats de rire et émotion, entre bonne humeur et humour noir. « Et encore, j’ai édulcoré. Certaines idées étaient vraiment trop noires. J’ai aussi évité les histoires trop tristes… Il y en avait », conclut Caroline.
Le livre hommage de Thomas Brochut-Goddet à son grand-père Jacques, ex directeur du Tour de France Après « Jacques Goddet, mon grand-père », Thomas Brochut-Goddet revient avec « La Formidable aventure du Fondateur de l’Équipe et directeur du Tour de France » toujours en hommage à son grand-père. Son premier livre « Jacques Goddet, mon grand-père » avait été un succès, et l’hommage au journaliste sportif le plus important du XXe siècle ne pouvait pas s’arrêter-là. Écrit avec le cœur et la mémoire, sans aucune note, ni dictionnaire du sport ou autre encyclopédie, ce nouveau chapitre en fait un livre sortant des sentiers battus de la simple biographie. Petit-fils de Jacques Goddet, Thomas Brochut-Goddet, 57 ans, est un grand passionné de sport mais un jeune écrivain. Il se caractérise lui-même comme un homme généreux mais surtout honnête. « Je ne mens pas. L’histoire que je raconte, elle est vraie. Tout ce que j’y raconte est vrai ! » Une qualité qui se fait de plus en plus rare dans le milieu du journalisme sportif selon lui, lui qui n’hésite pas à tacler les dirigeants du média sportif n° 1. « Cela ne plaît pas à certaines personnes parce que j’assène des vérités et j’ai le courage de dire les choses en ce qui concerne l’Équipe et le Tour de France. Mon grand-père n’aurait jamais laissé faire des choses pareilles. Je ne vais pas polémiquer sur ce sujet mais c’est sûr que je n’aurai pas de papier dans l’Équipe. Vous voyez de quelle famille je parle… » « Ce bouquin, je l’ai écrit rien qu’avec ma tête » L’écriture de son livre aura duré un an. Une année où ses souvenirs lui seront remontés à la tête et durant laquelle il a souhaité parler avec son cœur. « Ce bouquin, je l’ai écrit rien qu’avec ma tête. J’ai perdu toutes mes archives lorsque j’ai quitté l’Égypte pour revenir en France. L’Équipe n’a pas souhaité m’offrir les archives de mon propre grand-père. Je me suis donc servi d’aucune documentation, sauf pour confirmer les dates. » Des dates marquantes de la vie de Jacques Goddet. Nommé « l’homme du XXe siècle » par son propre journal le jour de sa mort, Jacques Goddet est également le créateur de la Coupe des Clubs Champions, du Paris Dakar ou encore de la Route du Rhum. Un palmarès grandiose mais trop peu connu de la nouvelle génération. « J’ai écrit ce livre pour plusieurs raisons. D’abord pour raconter l’homme extraordinaire qu’il était, mais aussi pour que le jeune public découvre ce personnage emblématique du sport. J’ai essayé d’être le plus simple possible dans l’écriture et mon meilleur ami m’a même dit que cela en devenait presque vulgaire. » Nelson Monfort et Erik Orsenna en préface Pour la préface de son livre, l’auteur a frappé fort, tel un boxeur. On y retrouve : Nelson Monfort, journaliste sportif préféré des Français, et Erik Orsenna, académicien de renommé. « Nelson est un ami de longue date et durant le Tour de France 2019, qui se déroulait pendant la pandémie, je l’ai recroisé. Il m’a demandé pourquoi je ne profitais pas de mon temps libre pour écrire un livre retraçant l’histoire de mon grand-père. Je suis dans le domaine de la publicité et durant la pandémie mon activité avait cessé. » Une idée que l’auteur trouvait grotesque au départ, « J’avais le sentiment de ne pas être légitime », mais qui a finalement vu le jour à la suite d’une rencontre magique. « Nelson insistait et j’ai rencontré Erik Orsenna quelques jours plus tard. Je savais qu’il adorait le Tour de France et je lui ai proposé l’idée. Il m’a répondu qu’il fallait que je l’écrive, et un an plus tard il en a fait une dédicace. » Une édition dans le Morbihan D’une taille d’environ 150 pages, le nouveau volet a déjà été précommandé à 1 600 exemplaires. Une réussite pour l’auteur qui a souhaité que son livre soit édité dans la jeune maison d’édition : Blacklephant. « Le premier livre a été un succès sauf que j’étais en autoédition. Je me suis dit qu’il valait mieux que je passe dans une maison d’édition jeune et qui en veut. Ils ont retravaillé le titre et la couverture, que je trouve extraordinaire, mais le texte ne change pas. On a également changé le titre car on voulait mettre plus en avant mon grand-père que moi ». Basé à Crach, près d’Auray, Blacklephant et ses dirigeants, Sabrina Bakir Rio et Philippe Bonhomme, savourent ce choix. « Il rend un très bel hommage à son grand-père et puis ce livre est accessible à tous dans le sens où il est facile au niveau de la lecture et plaisant en termes de connaissance ».
Le livre hommage de Thomas Brochut-Goddet à son grand-père Jacques, ancien directeur du Tour de France Thomas Brochut-Goddet, petit-fils de Jacques Goddet, dédie un livre très personnel à celui qu‘il appelle affectueusement « Daddy ». Cet hommage au créateur du journal L’Équipe et directeur du Tour de France pendant 40 ans, plonge le lecteur dans l’intimité de la famille Goddet et son grand-père tutélaire. Si les relations entre Thomas Brochut-Goddet et ASO, le propriétaire du Tour de France, sont on ne peut plus fraîches aujourd’hui, le petit-fils de celui qui en fut le directeur pendant 40 ans n’en demeure pas moins toujours aussi admiratif du « bébé » élevé au rang d’icône du sport moderne par son grand-père, Jacques Goddet. Ce « papy-daddy », fondateur du journal L’Équipe en 1946, était « un homme extrêmement méticuleux », occupé par la direction du journal et la gestion des différentes salles de spectacle et de sport propriétés de la famille (Vel d’Hiv, parc des princes, palais omnisports de Paris-Bercy…). « On ne le voyait pas beaucoup mais il était toujours présent d’une manière ou d’une autre. Je sentais que malgré tout, il avait quand même un côté familial qu’il ne perdait pas ». La caution Orsena-Monfort Pour raconter ce grand-père, « ma mère ou mon grand frère, qui a travaillé avec lui, auraient été plus aptes à le faire », mais tous les deux sont aujourd’hui décédés. Aussi, avant de se lancer, Thomas Brochut-Goddet a-t-il demandé quitus à Erik Orsenna, de l’Académie Française, et Nelson Monfort, de France TV Sport. Le petit-fils de « l‘homme du XXe siècle », comme le titrait L’Équipe au lendemain de la mort de Jacques Goddet, le 16 décembre 2000, se sentait un devoir moral de (re)mettre « à l’honneur l’homme important de la presse française et du sport français » qu’a été son grand-père. « Et pour que les jeunes qui lisent « Jacques Goddet, fondateur » dans l’ours du journal comprennent pourquoi ». Dans ce livre personnel, Thomas Brochut-Goddet présente « un homme passionnant et passionné », sans toutefois empiler les dates et événements de la vie des plus riches d’un Jacques Goddet né en 1903. Devoir de mémoire Pourtant, si « avec un grand-père comme ça, on ne peut tirer juste un événement (de sa vie) », il est évident que le Tour de France « est le symbole même de mon grand-père. On le connaît plus à travers le Tour de France qu’à travers L’Équipe » , institution dont il prend la direction en 1933 pour succéder à Henri Desgrange. « Il a fait énormément pour la presse française et pour le sport français. On doit retenir cela de cet homme, comme on retient les grands journalistes comme Beuve-Méry. Tous ces hommes-là ont laissé des traces. Mon devoir, en tant que petit-fils et dernier membre de la famille, était d’écrire ce livre ».
Après un voyage de trois ans avec sa grand-mère, elle veut alerter sur l’isolement des personnes âgées. En 2018, Fiona Lauriol a emmené sa grand-mère, Dominique, en voyage en camping-car pendant presque trois ans. Elle en a tiré un livre, écrit en Charente. Et part désormais sur les routes avec ses parents pour sensibiliser à l’isolement des seniors. On l’avait adoptée quand elle était venue écrire son livre à Saint-Quentin-sur-Charente, pendant le troisième confinement. Fiona Lauriol, 40 ans, sera sans doute de retour en Charente pour porter la voix des personnes âgées isolées, esseulées, déconsidérées. Ce que la jeune femme appelle « la mort sociale ». Celle que sa grand-mère a failli connaître avant que sa petite-fille, lassée de la voir dépérir dans une maison de retraite, l’emmène en voyage en camping-car, à 101 ans, pendant quasiment trois ans. Ce périple en Espagne et Portugal a donné lieu à un livre émouvant « 101 ans, mémé part en vadrouille ». Mémé, Dominique de son prénom, est décédée en juin 2021. Aujourd’hui, Fiona Lauriol, Vendéenne, se lance dans une nouvelle aventure avec ses parents. « On part à travers la France pendant un an pour alerter sur le mal-être des seniors isolés à travers des conférences et des débats. » Conférence à Paris avec Sylvain Tesson chez Les petits frères des pauvres, passage sur Europe 1, bientôt à La Rochelle et Angoulême en août si tout se passe bien, le programme est bien rempli. « Beaucoup de personnes âgées m’ont contactée pour me dire ‘Après 70 ou 80 ans, on ne se sent plus considéré, c’est aussi ça la mort sociale’. Je pense à Fatima, malvoyante, qui a appelé dix associations pour avoir de l’aide. Toutes se renvoient la balle alors qu’elle voudrait juste qu’on l’aide à ouvrir une page Facebook. À cette grand-mère de 90 ans que ses petites-filles empêchent de voyager, pour la protéger, alors qu’elle en rêve », relate Fiona Lauriol. « La première solution, estime le papa, Thierry Lauriol, ce serait de créer une porte d’entrée unique pour toutes les demandes mais on espère surtout que notre démarche incitera les acteurs sociaux à prendre la mesure de l’enjeu ainsi que la société civile et les élus pour trouver ensemble des solutions. » « Sans distinction de parti ou de religion. Juste pour qu’on n’arrête d’entendre que les perspectives de ces seniors, c’est des murs blancs », ajoute Fiona Lauriol.
Elle offre à sa grand-mère, centenaire, un road-trip en camping-car et une jolie fin de vie A l’occasion de la fête européenne du camping-car, organisée du 20 au 22 mai à Noron, Fiona Lauriol est venue raconter son histoire. Celle d’une petite-fille qui a refusé de laisser sa grand-mère dépérir et s’éteindre au sein d’un service de soins de suite et de réadaptation (SSR). Elle lui a offert de folles échappées en camping-car. C’est une belle histoire dont elle a tiré un livre plein de vie et d’énergie. Samedi 21 mai, Fiona Lauriol, 40 ans, est venue la raconter à Niort, dans le cadre de la fête européenne du camping–car. Tout commence en août 2017. En région parisienne, sa grand–mère maternelle, déjà centenaire, semble lâcher prise dans un service de soins de suite et de réadaptation (SSR). Elle était très fatiguée, avait beaucoup maigri. On m’a expliqué qu’elle n’en avait plus que pour une semaine. Alors j’ai décidé de la ramener à La Faute-sur-Mer, en Vendée, tout en m’entendant dire que le trajet risquait de lui être fatal, raconte Fiona. Au départ elle était toute contente parce qu’elle pensait rentrer chez elle, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Le trajet a été long et elle a été un peu déçue en arrivant. La déception ne sera que passagère. Les mois passent, Dominique reprend des forces. Sans pour autant se projeter, s’accrocher à une envie. Un jour je rentre dans sa chambre. Elle fixait un mur blanc. J’avais un vieux camping–car et j’ai toujours voyagé. Alors j’ai décidé de lui proposer de partir sur les routes avec moi, se souvient la jeune femme. Je lui ai parlé de la Côte d’Azur, de son village natal, en Italie. Je lui ai expliqué comment fonctionnait un camping–car. Et puis j’ai aussi discuté de ce projet avec mes parents. Ma maman était farouchement contre. Mon papa, dont les relations avec sa belle-mère étaient depuis des années très mauvaises, a souri à l’idée. Elle devait décéder dans la semaine… Tout le monde décide finalement de lever l’ancre. Fiona et sa grand–mère prennent la route le 1er octobre 2018 en camping–car. Thierry et Fosca les suivent à bord d’un fourgon aménagé. Le premier voyage, une sorte de test, va durer quarante jours. Le lendemain de notre retour à La Faute, elle m’a demandé quand on repartait. On a tout de même pris le temps de faire une pause d’un mois. Je lui ai fait faire un passeport. Début janvier 2019, on a entamé un périple de quatre mois. Cap sur l’Espagne. Mémé fêtera ses 102 ans à Almeria, en Andalousie. Au départ elle ne voulait pas trop bouger. Au fur et à mesure du voyage, plus on avançait, plus elle retrouvait de la motricité. Elle s’émerveillait de tout. Après un retour en Vendée début mai 2019, un nouveau projet voit le jour : Saint-Jacques-de-Compostelle. Mon petit camping–car avait plus de 200 000 km. J’ai décidé d’en acheter un autre, plus confortable. Nous avons pu repartir en juillet et faire des tronçons du chemin de Saint-Jacques. Je la poussais dans son fauteuil. Des échappées belles, il y en aura d’autres. Quelques surprises s’inviteront en route. Nous avons été rattrapées par le premier confinement en Espagne. Impossible de quitter le village de Bellus, du côté de Valence. Cela a duré deux mois. Au printemps 2020, un projet pointe le bout de son nez : rallier la Roumanie. Mais une semaine après le départ, Dominique n’a plus la force de poursuivre l’aventure. Le Samu est arrivé. On m’a fait comprendre que la fin était proche. Je pensais qu’elle se relèverait encore. Pour moi, elle était devenue indestructible. Elle a été admise à l’hôpital de Luçon. Son dernier grand voyage, la vieille dame le fera seule. Je lui ai dit à l’oreille que si elle voulait partir, elle pouvait y aller. Elle s’est éteinte dans son sommeil dans la nuit du dimanche au lundi à l’âge de 103 ans, 3 mois et 3 semaines. Elle était apaisée, belle. On devrait tous pouvoir partir comme ça. Un livre puis un film Fiona Lauriol a écrit un livre racontant son extraordinaire périple en camping–car avec sa grand–mère centenaire : « 101 ans, mémé part en vadrouille ». Sorti le 4 novembre 2021, il a été édité par Blacklephant. Plus de dix mille exemplaires ont déjà été vendus. Il va également être traduit. C’est déjà signé pour l’Italie. Et doit être adapté à l’écran, se réjouit l’auteure. « La vieillesse n’est pas une sale maladie » Vivre cette aventure m’a ouvert les yeux sur le monde de la vieillesse et j’ai envie de me battre pour faire bouger les lignes. Auprès de ma grand–mère, j’ai appris à prendre le temps alors qu’on est toujours en train de courir, confie Fiona Lauriol. On m’avait dit qu’elle n’avait plus qu’une semaine à vivre. Malgré son incontinence, malgré son déambulateur, on a eu la chance de vivre plus de trois années de folie. Et on a réussi, en camping–car, à lui redonner ce si joli sourire. Pour se faire entendre, Fiona a décidé de sillonner les routes de la France pendant un an. Elle va donner des conférences, s’inviter dans des Ehpad comme dans des lycées. Son but : Expliquer que la vieillesse n’est pas une sale maladie, qu’on n’a pas le droit d’enterrer les vieux avant l’heure sous prétexte qu’ils n’auraient plus rien à apporter. On devrait les écouter et les stimuler au lieu de leur offrir un mur blanc comme seul horizon. Même à 102 ans on peut assister à son premier concert à Tudela, près du désert des Bardenas, croiser un homme tout nu sur une plage hispanique, ou s’attaquer au chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Avec une énergie à déplacer des montagnes, la quadragénaire martèle qu’il faut agir maintenant car ce sera à notre tour à nous, un jour, si on ne fait rien, d’être installé face à un mur blanc. Le 18 mai dernier, la jeune femme a donné une première conférence aux Petits Frères des pauvres, à Paris. A Niort samedi, elle a profité de la fête européenne du camping–car pour défendre une autre approche du grand âge.
“Blacklephant Éditions” s’ouvre au Japon, avec un roman et des mangas Maison d’édition basée à Auray (Morbihan), « Blacklephant » a publié, jeudi 5 mai 2022, un livre d’une autrice japonaise et tisse aussi des liens dans le manga. C’est le 6e ouvrage paru chez Blacklephant, qui en est à un an d’existence, a trouvé ses marques. Créée l’an dernier et basée à Auray (Morbihan), la maison d’édition Blacklephant imprime sa marque. Département de la société de production Goodman et Compagnie (quinze salariés), elle a publié, jeudi 5 mai 2022, son 6e ouvrage, intitulé Nos vies entre les morts, écrit par une autrice japonaise. Il s’agit « de la première pierre d’un rapprochement avec le Japon entrepris depuis quelques mois, explique Philippe Bonhomme, dirigeant de Goodman et Compagnie. Un voyage culturel passionnant. » A l’instar des précédents manuscrits qui ont retenu l’attention de Blacklephant Éditions, Nos vies entre les morts constitue « un coup de cœur », souligne Sabrina Bakir Rio, responsable éditoriale. Cet ouvrage a été écrit par Yuzu Morikawa, pseudonyme d’une jeune femme japonaise, interprète vivant entre la France et ce pays. Elle a déjà écrit de précédents romans, sous d’autres noms. Cet opus prend place à Tokyo. Il conte l’histoire de Noriko, 31 ans, qui travaille pour une entreprise spécialisée dans la remise en état des habitations des kodokushi, morts solitaires découverts bien après. Pour autant, « une force de vie » se dégage du livre, « très beau » et d’une « grande qualité littéraire ». Après le roman, des mangas Dans la foulée de cette première incursion au Japon, Blacklephant Éditions s’investit dans le manga. En trois tomes à découvrir de novembre 2022 à 2024, un premier manga, autobiographique, aura pour coscénariste un sportif de renom : l’escrimeur Enzo Lefort, champion olympique par équipe en 2020. A ses côtés, Lourenço, basé à Antibes, et Anna Le Vigoureux, dessinatrice vannetaise et « mangaka [auteur de manga] très prometteuse ». Autre étape, via le Bureau des copyrights français au Japon, agence spécialisée dans les échanges entre les deux pays, Blacklephant « noue un lien avec un grand mangaka qui va travailler sur un de nos ouvrages à paraître en 2023 ». « Toile transnationale » Blacklephant fête son premier anniversaire ce mois-ci. « En un an, on tisse une toile transnationale. On est ancré ici et on collabore avec d’autres pays. » Par exemple, 101 ans, mémé part en vadrouille, sorti l’an dernier, pourra être découvert en Italie : « Via notre agent littéraire, CGR, il est vendu par la maison d’édition De Agostini », une des grands noms dans la péninsule. D’autres pays sont en discussion. « On est fiers, jeune maison d’édition alréenne, en un an d’existence, de faire notre entrée dans la cour des grands, d’être arrivés à cela », reprend Philippe Bonhomme. Au fil des mois, « le catalogue s’étoffe ». Il devrait proposer une quinzaine de titres à fin décembre. Ce mois de mai paraît également La formidable aventure du fondateur de L’Équipe et directeur du Tour de France, Jacques Goddet, raconté par son petit-fils, de Thomas Brochut-Goddet. « A partir de septembre, on passera à un rythme de deux ouvrages par mois. »
Le baseball en dix destins qui ont bousculé la société Maison d’édition basée à Auray (Morbihan), Blacklephant vient de publier « Une histoire populaire du baseball ». Gaétan Alibert, l’auteur, y raconte dix destins hors normes, d’hommes et de femmes. Il est venu au baseball « un peu par hasard » mais, depuis, la passion ne l’a pas quitté. Gaétan Alibert, un des spécialistes français de ce sport, publie son premier livre : Une histoire populaire du baseball. Édité par Blacklephant Éditions, jeune structure d’Auray (Morbihan), l’ouvrage est paru jeudi 17 mars 2022. Au fil des pages, il propose de faire connaissance avec « dix pionnières et pionniers qui ont fait évoluer la société à travers leur parcours hors normes » dans le baseball. Fonctionnaire de police en Région parisienne, où il s’occupe de la prise en charge de personnes victimes de violences sexuelles, sexistes ou conjugales, Gaétan Alibert, 43 ans, est particulièrement « intéressé par les questions sociétales, la lutte contre les discriminations ». Dans son livre, il évoque des parcours atypiques « et en même temps explore autre chose que le baseball, connecté à l’histoire du monde ». « Insolite et émancipateur » Comme la trajectoire de ce jeune aristocrate russe, Victor Starffin, qui fuit la révolution bolchevique et devient une star dans le Japon impérialiste des années 1930-1940. Ou Édith Houghton, un destin « insolite et émancipateur » qui ouvre le livre. Jeune prodige américaine, elle a joué dans des équipes féminines et masculines, s’est engagée dans les forces de soutien dans l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale, puis fut « recruteuse de la Major league [la première division], la première femme à temps plein » dans cette fonction. Pour composer son livre, Gaétan Alibert a voulu « la parité », présenter « cinq hommes et cinq femmes, afin de ne pas participer à cet oubli des femmes dans le baseball ». Pour restituer leur vie, il s’est basé sur trois sources : ouvrages, sites spécialisés et archives de presse, « notamment pour certaines personnalités féminines » à la biographie « parfois incomplète ». « Richesse culturelle » Cuba, Japon, Corée du Sud… Le baseball, avec la variante softball, est « une des pratiques les plus répandues au monde ». Gaétan Alibert l’a découverte d’abord un peu dans les Cévennes, d’où il est originaire. « Il y avait un club, Les Coyotes. Et, dans les années 2000, un anime japonais, Major, que j’ai adoré. En arrivant à Paris, en 2008, nouvelle ville, nouvelle vie et sport : j’ai rejoint le Paris Université-club. » Qui propose du baseball depuis 1924. « J’ai accroché tout de suite, j’ai voulu être acteur et je suis devenu bénévole. » Organisation de tournois, communication du club… Gaétan Alibert s’investit. A la fédération également. Il plonge dans les racines du baseball, découvre « cette richesse culturelle et historique incroyables ». Commence à écrire sur le sujet. Il intervient sur des sites spécialisés sur cette discipline et dans la culture sportive. Le podcast où il écrit le plus : The strike out. Partager « Passionné d’histoires », Gaétan Alibert n’a « pas cessé d’en apprendre » depuis qu’il a découvert le baseball. Et il aime à « partager ». Le livre ? « L’idée : faire un ouvrage que j’aurais aimé lire, pour les gens qui connaissent ou pas les bases. » L’auteur a trouvé cet équilibre « dans la vaste histoire du baseball », permettant « d’accrocher » les lecteurs, « comme un roman ou un conte » autour de ce sport en prise directe avec des sujets de société.