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« Mélodie amère », un roman publié aux Éditions Blackléphant Sortie aux Éditions alréennes Blackléphant le 23 mai 2023, « Mélodie amère » est une intrigue rythmée par des flash-back, qui se déroule au Brésil. Son auteur, Marc Terrisse, était récemment en dédicaces à la librairie Auréole, à Auray (Morbihan). Rencontre avec Marc Terrisse, historien, chercheur en muséologie, conférencier et journaliste, et Sabrina Bakir-Rio, responsable éditoriale chez Blackléphant. Ils étaient récemment en dédicaces à la librairie Auréole, à Auray (Morbihan). Depuis quand êtes-vous passionné par le monde lusophone ? Marc Terrisse. Je m’intéresse au Portugal depuis 2010, plutôt dans le monde de la recherche alors. Le confinement a été un détonateur pour me libérer des écritures académiques. J’ai développé, en roman noir, une nouvelle qui se déroule au Brésil et que j’avais écrite pour un concours. De quoi parle ce roman, intitulé Mélodie amère ? M.T. On suit le parcours de Daniel, un albinos qui a vécu dans une favela de Fortaleza. Sa famille est la cible d’un chef de cartel de la drogue. À 12 ans, il est frappé par une tragédie et il se retrouve à Rio de Janeiro, avant le carnaval, pour révéler ses grandes capacités de saxophoniste. Qu’est-ce qui a retenu l’attention de Blackléphant ? Sabrina Bakir-Rio. En lisant les premières pages, j’ai été happée. Le personnage principal, rejeté, m’a touchée. Ici, la musique permet de s’élever socialement. On est confronté à la violence, au racisme, à la corruption mais il y a aussi beaucoup de chaleur. Ce roman, véritable voyage au Brésil, rend hommage à la force de vie d’une population défavorisée. À la fin de cette lecture, on mesure la chance qu’on a d’habiter en France. Avez-vous d’autres projets ? M.T. J’ai sorti, en mai aussi, un essai historique Estevanico, l’extraordinaire destin de l’esclave marocain devenu explorateur en Amérique. Variations sur le Portugal va paraître ce 10 juin. Un voyage intellectuel, New York, portrait d’une ville arabe va sortir en septembre. Ce sont des rencontres avec des écrivains libano-syriens, palestiniens, yéménites… En novembre, ce sera le tour d’un roman lié à Alain Fournier, Porté disparu. J’ai d’autres projets sur le vélo, sur les orques et sur le travail, un peu autobiographique.
Le livre “Balzac footballeur” est édité à Auray par Blacklephant Éditions. L’auteur, Vincent Bierce, est venu sur place pour la sortie de son livre. Vincent Bierce, auteur lyonnais du livre « Balzac footballeur », s’est déplacé à Auray. Le livre retrace l’histoire d’un jeune footballeur fictif, Bachir Ben Pacha, ayant vécu son adolescence à Lyon et où il fut, un beau soir d’été, « sauvé » par Honoré de Balzac en vertu de leur amour commun pour le football et la littérature.
“Dognapping”, un roman social à l’humour noir par l’auteur primé Stéphane Poirier Après le succès de “Rouquine”, l’écrivain de Chelles revient avec “Dognapping”. Rencontre avec celui qui veut écrire sur les “perdants magnifiques”, les laissés-pour-compte. Attablé à la terrasse couverte de l’un des cafés de l’avenue de la Résistance, à Chelles, Stéphane Poirier a le regard vif, le ton enthousiaste. « J’ai passé ma vie à Chelles, entame le romancier en jetant un coup d’œil rapide autour de lui. Je ne passe pas forcément beaucoup de temps dans les cafés, mais ma vie, c’est sûr, elle est ici. » Dans cette ville de Seine-et-Marne, sa « drôle de vie », comme il aime à la décrire, a commencé par des bifurcations et des chemins de traverse : « Jusqu’en terminale, j’étais plutôt un cancre, entame-t-il. J’ai raté mon bac puis j’ai fini par être pion dans un collège. » De là, il côtoie quotidiennement des enseignants, décide de s’inscrire en licence de lettres et se met à écrire. « J’étais dyslexique et j’avais beaucoup de difficultés en orthographe, mais une fois, un prof nous a demandé d’écrire une nouvelle. Et à partir de là, c’était parti. » Un premier roman primé C’était parti, donc. En parallèle des divers emplois qu’il exerce, de professeur en Section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) à bibliothécaire, Stéphane Poirier se lance dans l’écriture de romans, de pièces de théâtre, de poèmes, avec toujours une même envie : raconter l’histoire « de personnages un peu cabossés par la vie, à qui le destin n’a pas forcément souri, mais qui s’accrochent. » J’écris l’histoire de personnages un peu cabossés par la vie, à qui le destin n’a pas forcément souri, mais qui s’accrochent De cette envie est né « Rouquine ». Premier roman de l’auteur chellois à avoir été édité (Presses de la cité), l’ouvrage a remporté le prix Jean Anglade du premier roman en 2021, avant de paraître chez Pocket en 2022. « Ce livre, c’est l’histoire de deux oubliés du bonheur, Lilou et Monty, dont les chemins se croisent alors que rien ne le laissait présager, sourit Stéphane Poirier. Pour la suite, il faudra lire le livre… » La quête initiatique de trois personnages singuliers Sur sa lancée et à la faveur de la période Covid, Stéphane Poirier décide de se consacrer pleinement à l’écriture. Du temps qui lui a permis d’imaginer son deuxième roman, « Dognapping », publié aux éditions Blackléphant le 11 mai dernier. À l’image de son premier livre, le synopsis est intrigant : Hans, Betty et Josef, « trois perdants magnifiques », se retrouvent dans un village de montagne. Après quelques mésaventures, ils se lancent dans le rapt du chien d’une notable de la région contre une demande de rançon. « À partir de là, rien ne se passe comme prévu, s’enthousiasme le romancier. Mais ce qui m’intéressait surtout avec ce roman, c’est vraiment de montrer la quête initiatique de ces trois personnages, qui partagent une amitié d’infortune et qui, contre toute attente, finissent par former une équipe. » L’écriture, un « processus solitaire » Son écriture a été le fruit d’un « long processus, souvent assez solitaire, témoigne Stéphane Poirier. Mais ça ne me dérange pas, au contraire, parce qu’écrire, c’est aussi faire un gros travail de déchiffrage sur sa propre histoire, ce qui demande du temps et de l’espace. »
Derrière son apparence se cache une histoire. Abdé Maziane explique dans l’interview donnée à Kombini qu’il n’est pas qu’un physique et une voix. Abdé Maziane crée sa force grâce à sa différence. Cette interview a fait plus de 2,2 millions de vue sur Tiktok, et plus de 1,4 millions sur Instagram. https://www.konbini.com/videos/acteur-dans-les-cameras-cachees-de-greg-guillotin-abde-maziane-revient-sur-sa-maladie/
La Louisiane, le “Chelsea Hotel” de Saint-Germain-des-Prés, raconté par sa réceptionniste Par Thierry Voisin Publié le 14 mai 2023 à 15h00 Passer le seuil de La Louisiane, c’est comme entrer dans la légende. Celle d’un hôtel de Saint-Germain-des-Prés. Ouvert en 1823, il a accueilli depuis nombre d’artistes venus y trouver l’inspiration, de Jean-Paul Sartre à Juliette Gréco, en passant par Chet Baker, Jim Morrison, Quentin Tarantino… et Étienne Daho. À la réception, Charlotte Saliou est aujourd’hui la gardienne de cette famille de colocataires baroque. Témoin de rencontres tardives au cours de nuits souvent brèves et de fêtes improvisées, elle en raconte les coulisses dans un premier roman, Le Refuge des étoiles. L’autriceAssise dans sa grotte sous l’escalier, Charlotte Saliou est, depuis mai 2020, la réceptionniste de cet hôtel de charme. Née à La Réole (Gironde), elle monte à Paris pour finir ses études de lettres et de communication. Tombée amoureuse de Saint-Germain-des-Prés, elle entre à La Louisiane pour y demander un emploi. Elle cherche une place dans le monde, et c’est cet hôtel qui la lui offre, « un établissement sans fioritures, sans illusions de bonheur ». Elle apprend les codes élémentaires de l’accueil : sourire, discuter avec les voyageurs, leur parler du quartier, les renseigner sur les meilleurs restaurants. Pendant le confinement, elle écrit des textes sur des voyageurs fictifs. Le roman naît peu à peu. Le livreC’est « un livre qui attendait d’être écrit », déclare dans sa préface Frédéric Beigbeder. « Je l’envie beaucoup et lui en veux un peu », avoue l’écrivain qui a fait de La Louisiane son domicile parisien, depuis 2017. Entre roman et autofiction, l’ouvrage raconte les rêveries d’une réceptionniste, ancien rat d’hôtel en réinsertion. « Je m’appelle Charly. Je me promène assez souvent sur les toits de Paris pour prendre l’air ! » Dorénavant, elle écoute, observe et dérobe l’histoire des locataires. « Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite », prévient malicieusement en exergue Charlotte Saliou qui, au fil des pages, n’est pas avare de confidences et d’anecdotes. Prenant avec lyrisme et légèreté le ton de la farce, elle révèle l’ambiance de la rue de Seine, où les commerces de bouche ont disparu au profit de restaurants cossus, et qui est aujourd’hui sur le point de devenir piétonnière. « La Louisiane construit un pont entre les époques », poursuit Beigbeder. « Ses murs sont les plus bavards de Saint-Germain-des-Prés », même si la règle suprême demeure : « Ce qui se passe à La Louisiane reste à La Louisiane. L’hôtelChaque chapitre de l’ouvrage de Charlotte Saliou s’ouvre comme la porte d’une des chambres de l’hôtel qui fête aujourd’hui son bicentenaire. Ouvert en 1823 par un colonel des cuirassiers de l’Empereur, il sert de refuge à ses frères d’armes, survivants des champs de bataille du petit Corse. Depuis 1926, il est géré par la famille Blanchot. C’est une muse de pierre, devenue au fil des ans le Chelsea Hotel parisien, où les artistes viennent y trouver l’inspiration. Un asile où, entre réalité et légende, l’imaginaire des voyageurs y est plus débridé qu’ailleurs. À la Libération, l’hôtel est le lieu de ralliement des jazzmen américains (Miles Davis, John Coltrane, Bud Powell, Charlie Parker…), qu’ils ne quittent que pour jouer dans les caves des alentours. Dans les années 1970, il devient le QG des Doors et de Pink Floyd. La Louisiane est aussi un havre de paix pour les intellectuels. « Ils étaient en sécurité et ils avaient chaud, en famille. » Au fil des ans, et encore aujourd’hui, nombre d’écrivains y séjournent, « baignant dans les mots et les excès ». La légende a retenu ceux de Sartre (viré en 1946 par la tôlière qui n’apprécie pas le défilé de ses conquêtes), mais aussi Albert Cossery (le plus long occupant), Ernest Hemingway, Henry Miller, Simone de Beauvoir, Douglas Kennedy… Depuis les années 1950 s’y succèdent aussi de nombreux cinéastes : Louis Malle, Bertrand Tavernier (qui fit de l’hôtel le décor d’Autour de minuit), Barbet Schroeder (qui y tourne More), Quentin Tarantino (qui déambule dans les « couloirs psychédéliques », scénario à la main), Leos Carax, Jane Campion… Et de multiples artistes contemporains : Alberto Giacometti, Salvador Dalí, Bernard Buffet, Lucian Freud, Cy Twombly… La chambre mythiqueSituée au premier étage, elle porte le numéro 10. En 1948, Juliette Gréco y vit son idylle avec Miles Davis. « C’est la chambre d’une Cendrillon devenue princesse de Saint-Germain-des-Prés, la seule qui ait alors une baignoire. »
Seniors : la mine d’or de nos campagnes Il existe sept millions de personnes isolées en France, dont près de la moitié ont plus de 60 ans. Conséquence, le secteur de l’aide à la personne n’a jamais été aussi florissant. C’est particulièrement vrai dans la Creuse, où 40% de la population a plus de 60 ans et où seulement un senior sur dix bénéficie d’une aide à domicile. Entre start-up, embauches de jeunes, familles d’accueil ou actions pour réduire l’isolement de nos aînés, tout est bon pour faire du département le plus rural de France un modèle du service à la personne. Patricia, éleveuse de chèvres, est devenue famille d’accueil pour Marja, 77 ans, un complément de revenu (1 600 euros par mois) indispensable à la survie de son exploitation. Pour Marja, qui ne pouvait plus vivre seule chez elle, c’est une nouvelle vie. Renée, 92 ans, vient d’emménager chez Isabelle, 36 ans, et ses deux enfants. Sylvie Gressier, 61 ans, a monté AMD (Aide et Maintien à Domicile). Toilette, ménage, repas, démarches administratives… ses 30 salariés aident les personnes âgées dans leur quotidien. Et elle cherche à recruter. Un reportage d’Hélène Gautier, Victor Bachtik et Aurélie Sanner. Invitée : Fiona Lauriol, autrice de “101 ans, Mémé part en vadrouille” (Blacklephant Editions).
L’interview d’ Abde Maziane sur Legend : “L’HISTOIRE INSPIRANTE D’UN ENFANT MALADE DEVENU ACTEUR” et auteur
Enzo lefort se confie au micro de Celine Rousseaux, sur le plateau de Stade 2. Le triple champion du monde évoque le manga qui retrace sa vie ! https://www.france.tv/france-3/stade-2/4888912-l-interview-olympique-d-enzo-lefort.html