Quand une réceptionniste à L’Hôtel la Louisiane ressuscite les étoiles qui ont fréquenté cet hôtel, de Rimbaud à Verlaine, en passant par Lucien Freud, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Albert Cossery, Keith Haring, Jim Morrison et Quentin Tarantino. Paris, mars 2020, en plein confinement, un cinglé passe par la porte l’hôtel la Louisiane, 60, rue de Seine, Saint Germain des Près. Il s’adresse à la réceptionniste : “Je suis Rimbaud, je viens tuer Verlaine”. Renversement surréaliste ! Cette phrase est tirée du roman de Charlotte Saliou, “Le refuge des étoiles”. Le Danton de bronze sur son socle à Odéon aurait apprécié l’audace. Et il en faut “de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace” pour écrire sur un Saint Germain des Près fantomatique et légendaire. Mais Charly la réceptionniste, alias Charlotte, démêle ou emmêle le vrai du faux. Dans “Le refuge des étoiles”, à la réception de l’hôtel, Charly est une cleptomane en rémission et exorcise sa pathologie, en volant des histoires de vies, puisant dans le vivier riche et abondant de la clientèle de la Louisiane, nouvelle ou ancienne et s’empressant d’aller tout déballer chez le mystérieux monsieur Serge ! “Nous respirions de l’oxygène seventies” écrit Charlotte Saliou dans son roman. Mais pas que ! La Louisiane rayonne depuis 150 ans, hôtel refuge de tous les commis rêveurs voyageurs, de tous les représentants en fugue et d’amours ancillaires, le tout raconté sous une nuit étoilée de Saint Germain des Près. A lire ou relire, “Le refuge des étoiles” de Charlotte Saliou, éditions Blacklephant.
Actualités
La maison d’édition Blacklephant, d’Auray (Morbihan), se lance dans une nouvelle collection intitulée « Black » et dédiée au polar. Ils ouvrent le bal avec un auteur déjà renommé dans le genre : Michel Sibra. Blacklephant, la jeune maison d’édition d’Auray (Morbihan), démarre une nouvelle collection. Black est son nom, comme Blacklephant, mais surtout comme roman noir. La collection commence sur les chapeaux de roues, avec la publication de romans policiers de deux écrivains bretons, anciens scénaristes pour la télévision et le cinéma. Michel Sibra et Thierry Bourcy Nominé au César 1990 pour son film La soule, Michel Sibra s’est déjà fait un nom dans le genre des polars, en obtenant en 1998 le Prix du quai des Orfèvres, l’équivalant du Prix Goncourt des romans policiers. Sorti le 9 mars 2023, son livre Sirasco, pour Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée, plonge le lecteur dans 48 heures de la vie d’un flic empêtré dans une procédure de l’IGPN, les fameux « bœuf-carottes », connus pour faire mijoter leurs prévenus. Son choix d’éditeur, Michel Sibra l’explique ainsi : J’ai choisi pour la parution de mon septième roman Blacklephant, car ce sont des éditeurs humains, à taille humaine. Je souligne la qualité du papier, la couverture en relief ; c’est la première fois que je vois cela. Le deuxième roman de la collection Black est sorti jeudi 23 mars. Comment je ne suis pas devenu serial killer est écrit par le Vannetais Thierry Bourcy, qui a rédigé des scénarios pour de prestigieux noms du monde du cinéma. De l’écrit à l’écran De plus en plus d’auteurs célèbres se tournent vers nous. Nous commençons petit mais costaud ! Le talent appelle le talent », constate Philippe Bonhomme, cofondateur de la maison d’édition, qui a joué le pari de la décentralisation en s’installant à Crac’h. Pari bien géré car il a su s’entourer d’atouts complémentaires pour accroître sa notoriété : la maison est intégrée à une agence de communication et à un studio de production audiovisuelle. Nous voyons ainsi le potentiel d’adaptation audiovisuel de nos livres », souligne Sabrina Bakir Rio, responsable éditoriale de la maison d’édition, qui va prochainement porter un de leurs auteurs à l’écran pour leur premier long-métrage. C’est dans cette logique que les deux premiers écrivains de leur collection Black sont issus du milieu de l’audiovisuel. On est contents que des gens tels que Michel Sibra et Thierry Bourcy jouent le jeu en local », confie Philippe Bonhomme.
Un roman touchant qui met en lumière le regard singulier d’un senior sur la vie et la société moderne “Tu veux qu’on fasse une longue promenade ? Mais je te préviens, ce sera une très, très longue promenade…” C’est parfois dans l’épreuve que l’on révèle le meilleur de soi-même. Jean, 70 ans, vient de perdre sa femme. Il n’a pas toujours été tendre avec elle, ni avec qui que ce soit d’ailleurs. Alors qu’il se sent perdu depuis qu’elle est partie, il décide de tout quitter pour traverser la France à pied. Folie ? Démence ? Qu’importe ! Accompagné de Kenny, son vieux chien, il s’élance sur les routes, prêt pour la grande aventure. Ensemble, ils parcourent un chemin initiatique rythmé par des rencontres drôles et bouleversantes. Son périple apaisera-t-il son cœur coupable ? Et quel est l’objectif de cette mystérieuse randonnée ? “Le Vieux qui marchait avec son chien” de Patrick Garcia est un roman à part, un périple rempli de rencontres insolites et de rebondissements pour une belle galerie de portraits. “Un road-trip aux allures de chemin de croix, un vieux qui a soif de liberté, et un chien irrésistible sont les trois atouts majeurs de ce roman.” Litté-romans Le road-trip décalé d’un vieux rebelle et de son chien très attachant Pas de voiture, de vélo ou de camping-car : dans cette histoire atypique, le héros et son chien partent sur les routes de France à pied, et sans la moindre préparation. Et avec eux, ils embarquent aussi les lecteurs.trices, qui peuvent aussi se projeter dans cette évocation du Covid-19 et de ses conséquences, notamment pour les voyages. Au fil des pages, ils vont découvrir le lien fort qui unit ce chien à son maître, un héros sincère qui fait le bilan de sa vie et tente de se racheter auprès des siens. “Bouleversant !” Des livres sous les mots Une histoire bientôt adaptée à l’écran ? Ce livre regroupe tous les ingrédients d’un road-trip cinématographique : un vieil homme, accompagné de son chien, qui traverse la France à pied pour accomplir une mission que le lecteur découvre au fil de sa lecture. Une belle histoire qui séduira un large public, et en particulier tous les amoureux de randonnée, de voyages, d’aventure, de chiens, et d’histoires familiales. Extrait “J’ai donc poursuivi ma route. Comme première étape, je m’étais fixé d’atteindre Bénodet, éloignée d’une douzaine de kilomètres. Un petit pas pour une voiture, un pas immense pour deux organismes rouillés comme les nôtres. On a emprunté le pont Christ, l’un des rares ponts de France avec habitations. Comment passer devant l’une des plus célèbres biscuiteries de Bretagne sans y acheter quelques spécialités ? Je laissai Kenny devant la porte, assis tout droit, aussi immobile qu’un garde républicain. J’en ressortis cinq minutes plus tard avec un sachet de madeleines, un kouign-amann salé accompagné d’une compotée d’oignons et de pâté. Faut bien se faire plaisir, non ? La route serait longue ! Après avoir partagé une douceur avec Kenny, nous nous sommes remis en route. J’avais emporté une carte Michelin de la France. Une carte qui n’avait jamais servi jusqu’alors. Elle est imposante, la France, que je me disais en la dépliant. Elle s’ouvrait devant mes yeux. Il était grand temps de la parcourir. Comme beaucoup de monde à l’époque, je ressentais des fourmis dans les jambes. À la sortie de la ville, on est passés devant le stade de foot local où, il y a une trentaine d’années, j’emmenais mon fils, Éric, faire son entraînement et le récupérais deux heures après, les joues rougies des efforts fournis. À chaque fois, je lui demandais comment ça s’était passé et invariablement, il me répondait : « Ça va… » Enfin, Pont-l’Abbé était derrière nous ! La campagne bretonne nous tendait les bras. Comme je connaissais mon département par cœur, j’avais dans l’idée de prendre des chemins de traverse, histoire d’éviter le mange-bitume permanent, mais compte tenu des kilomètres supplémentaires à fournir, je me suis rabattu dare-dare sur la D 44. Aussi concentrés l’un que l’autre, Kenny et moi longions la route en silence. Elle s’étirait en courbes et on marchait sur le bas-côté afin d’éviter les rares voitures qui nous dépassaient. Certains conducteurs nous klaxonnaient pour nous avertir du danger. D’autres le faisaient par sympathie, accompagné d’un geste de la main. Certains nous regardaient comme si nous étions des extraterrestres, je n’imaginais pas qu’ils seraient les premiers d’une longue liste. C’est que des gens, on allait en rencontrer…” Portrait de Patrick Garcia, l’auteur Patrick Garcia vit à Paris où il travaille pour une association caritative. Auteur de plusieurs nouvelles, il a écrit une pièce de théâtre qui sera jouée sur une scène parisienne en janvier 2023. L’idée de ce roman lui a été inspirée par ses propres hobbys : la marche et l’imaginaire, qu’il a souhaité associer dans un livre abordant la thématique du lointain et de l’ailleurs.
Champion olympique par équipes à Tokyo en 2021, le fleurettiste français Enzo Lefort se lance en parallèle dans une nouvelle aventure : le manga. Sur une idée originale, le natif de Guyane a décidé de sortir un livre autobiographique intitulé “Enzo” et dans lequel il évoque les moments forts de sa carrière. Deux fois champion du monde, une fois champion olympique, le fleurettiste Enzo Lefort s’est lancé un nouveau défi. Invité de l’émission Europe 1 Sport, l’athlète de l’équipe de France a évoqué, au micro de Cédric Chasseur, son autre passion, les mangas. C’est ainsi qu’il a décidé d’éditer un livre animé retraçant son histoire et sa carrière de sportif professionnel. Édité par les éditions Blacklephant, le manga, intitulé Enzo, sort en librairie ce mardi. Et Enzo Lefort a laissé transparaître son impatience : “J’ai hâte de voir les retours des lecteurs. Parce que c’est vrai que cet ouvrage, on l’a imaginé pour les jeunes, les plus jeunes, les moins jeunes, mais aussi les passionnés du sport et non pas ceux de sport”, s’est enthousiasmé le champion olympique 2021 de fleuret par équipes. “Valeurs à partager” Dans Enzo, le fleurettiste français se livre de manière intime et met en scène son entourage alors peu connu du grand public. Le natif de Cayenne y évoque sa “compagne, (sa) fille, (sa) sœur et tous les copains rencontrés” dans sa vie de tous les jours. “Mes adversaires vont trouver ça intéressant parce qu’on retrouve toutes les personnes que j’ai pu côtoyer durant ma carrière et qui ont fait de moi l’escrimeur et l’homme que je suis”, s’est projeté Enzo Lefort. Ce manga, le fleurettiste l’a construit à partir des Jeux olympiques de Tokyo en 2021. “C’est le plus grand, le plus haut niveau de compétition auquel un escrimeur peut peu à peu accéder”, a-t-il justifié. Un récit autour de cet événement qui permet de mieux comprendre comment l’athlète en est arrivé là. À partir de ces JO, Enzo Lefort use de “flashback où on (le) voit faire ses débuts d’escrime en Guadeloupe”. Une construction à contre-courant de la construction chronologique pour mettre en perspective le travail accompli pour atteindre le haut niveau. Tourné vers Paris 2024 N’en demeure que cette passion pour les mangas n’estompe en aucun cas la passion et l’implication d’Enzo Lefort dans son sport. Le Français reste concentré sur son prochain objectif, les Jeux olympiques d’été en 2024. “Je sais qu’avant d’arriver à Paris 2024, il va y avoir des étapes intermédiaires. Il y a des Coupes du monde, des championnats d’Europe, des championnats du monde qui sont tous qualificatifs pour les JO. Pour atteindre cet objectif, il faut s’en fixer à court et moyen terme” a-t-il expliqué dans Europe 1 Sport. Diverses compétitions attendent donc le fleurettiste. Et les fans de sport pourront les suivre. Après la sortie de ce premier tome, Enzo Lefort annonce qu’il y en aura “trois autres en 2023, un en 2024 avant les Jeux et un pour après les JO”. Le fleurettiste espère ainsi pouvoir partager avec ses lecteurs ses futurs succès. Pour les prochains tomes, les “pages sont vierges. Ce sera donc à moi de les écrire”, a conclu le médaillé d’or des JO de Tokyo 2021. Par Jean-Baptiste Sarrazin, avec Cédric Chasseur 19h33, le 06 mars 2023
« Elle m’a appris qu’il n’y avait pas une date de péremption. Elle m’a fait aimer la vieillesse ! » C’est l’histoire vraie d’une petite-fille qui refuse de laisser sa grand-mère centenaire mourir seule dans un EHPAD. Elle décide alors de l’emmener en camping-car dans un voyage de 15 000 kilomètres à travers l’Europe. De cette aventure hors du commun, Fiona tire une leçon de vie et nous alerte sur l’isolement de nos aînés. Elle est « Le Portrait de la Semaine » d’@audreycrespom sur TF1.
Un grand merci à l’équipe d’ @artefr pour le très beau reportage consacré à Fiona Lauriol, auteure du livre “101 ans mémé part en vadrouille” ! 🚐 Vous découvrirez le combat de Fiona Lauriol qui fait un tour de France pour sensibiliser le public à l’accompagnement de nos ainés. Nous sommes très fiers de la soutenir dans sa démarche chez @blacklephant.editions 🐘 Disponible en librairies et sur les plateformes en ligne.
Quelle consécration pour le manga “ENZO” de figurer dans la rubrique “Le Must” de @lemagazinelequipe ! Un grand merci à @thomas.heteau pour ce très bel article ! 🔥 Co-scénaristes : @enzo_lefort , @tonylourenco0675Dessins : @octolumdgPublié par : @blacklephant.editions https://www.lequipe.fr/Escrime/Article/Enzo-lefort-un-guerrier-double-champion-du-monde/1344654
Découvrez l’article passionnant de @ouestfrance consacré à l’essai “Sommes-nous condamnés à vivre sans avoir le temps” et à la projection du documentaire “Kairos” de Gauthier Tourbier. Toute la team Blacklephant remercie Catherine Dallet pour cette belle tribune ! “Sommes-nous condamnés à vivre sans avoir le temps” de Gauthier Tourbier est disponible en librairies et sur les plateformes en ligne. Édité chez @blacklephant.editions https://www.ouest-france.fr/bretagne/auray-56400/auray-le-livre-sommes-nous-condamnes-a-vivre-sans-avoir-le-temps-est-sorti-le-24-novembre-0285358a-6e9c-11ed-a8d3-bfd142f24408
À l’occasion de la parution du très beau roman “Les Jambes de bois” de Marie Grégond- Roinard, la team Blacklephant a célébré cet évènement en partenariat avec Freespee à Hotel La Louisiane à Saint-Germain-des-Prés.
Caroline Gros, auteure de “Brèves d’Ehpad” était l’invitée de France Bleu ! 🤩 Elle a réalisé une interview avec Géraldine Mayr sur le quotidien de nos anciens dans ces structures médicalisées✨✨✨ Retrouvez l’intégralité de ce très bel interview ci-dessous :➡️ https://www.francebleu.fr/…/c-e…/le-quotidien-d-un-ehpad Publié chez @blacklephant.editions