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Sabrina Bakir-Rio signe un roman qui veut faire du bien

Article réalisé par Marie Merdrignac

Banana Split, le nouveau roman de Sabrina Bakir-Rio, autrice alréenne, sort ce jeudi 14 octobre 2021 aux éditions Blacklephant. | OUEST-FRANCE

Sabrina Bakir-Rio a quitté Paris à 20 ans pour s’exiler en Bretagne, à Arradon puis à Auray (Morbihan). Elle y a construit sa vie, son cercle d’amis et exercé plusieurs métiers. Investie dans différentes associations, elle a toujours voulu apporter sa contribution à la vie locale.

En parallèle, elle écrit. Désormais chargée de projets pour la société de production de films et communication vidéo alréenne Goodman et Compagnie, elle est aussi responsable éditoriale pour la toute jeune maison d’édition Blacklephant, lancée par Philippe Bonhomme. Il édite son dernier roman, Banana Split, qui sort ce jeudi 14 octobre 2021. Nous lui avons posé trois questions.

Vous publiez Banana Split qui n’est pas votre premier ouvrage. Qu’est-ce qui vous a inspiré pour celui-ci ?

Ce n’est pas complètement autobiographique, mais c’est inspiré d’une période de ma vie pendant laquelle j’ai pu être en fragilité. C’est un thème qui m’est cher. C’est un roman « feel-good ». L’idée c’est que si vous avez envie de vous détendre en fin de journée, c’est pour vous.

C’est un livre qui se veut drôle et léger, mais qui aborde des sujets essentiels de la vie. Le thème de la famille y est central, le couple, la vie de famille. Ça parle de ces sujets-là, sans tabous. Car l’héroïne assume tout.

Le livre pourrait très bien être adapté à l’écran. C’est une comédie romantique qui traite de sujets de société dont l’intrigue se déroule dans le Finistère, à Ouessant, en France, en Dordogne, etc. On voyage.

Votre héroïne vous ressemble ?

C’est la première fois que j’écris de la fiction. Toute une partie est imaginaire, l’autre est inspirée de mes journaux intimes. Je me suis laissée porter avec jubilation dans la fiction. On peut imaginer le pire, exagérer les travers, les défauts.

Lucia Alvaro, l’héroïne, c’est une Bridget Jones méditerranéenne. Elle adore boire des verres et faire la fête avec ses amis. Et c’est une maman poule. Elle est en fragilité sur plusieurs plans. Économique car c’est une travailleuse précaire comme j’ai pu l’être pendant 7 ans, dans l’Éducation nationale. En cela, c’est un peu un roman social. Elle est en fragilité parce qu’elle est jeune maman et parce que la parentalité ça nous happe, qu’on soit un homme ou une femme, on n’a plus les mêmes priorités. Elle est en fragilité parce qu’elle est trop gentille, trop sensible, parce qu’elle ne veut pas grandir… En même temps, elle transforme tout ça en forces. Elle a du panache, elle est joyeuse, elle est aussi mélancolique.

Quel est votre rapport à l’écriture ?

Je ne peux pas me passer d’écrire. Je lis aussi beaucoup. Je tiens souvent un journal intime. J’écris aussi un blog sur le site du Huffington Post. J’écris sur des valeurs qui me tiennent à cœur, l’amour, le progrès, la non-violence, la fraternité. Le moteur de mon écriture, ce sont les injustices. C’est une écriture de résistance. J’ai traversé des épreuves difficiles dans ma vie. Ça m’a transformée. On a tous des talents. Le mien, si c’est d’écrire et de manier les mots, je veux mettre mon talent d’écriture au service du bien et faire du bien aux gens.

Samedi 16 octobre 2021, séance de dédicace au centre culturel E. Leclerc, Z.A de Kerbois à Auray et samedi 13 novembre, séance de dédicace à la librairie Auréole, 16, rue du Lait, à Auray.